L’exposition à l’échec peut être parfois plus visible pour un entrepreneur, manager ou quiconque ayant des fonctions commerciales. L’échec fait partie de la vie de tout le monde. En effet, qui n’a jamais connu une situation d’échec ? Bien que désagréables, ces situations ne doivent pourtant pas nous faire baisser les bras. Et si nous tentions même de les transformer en atouts ?
Pour certaines personnes, le seul fait de prononcer le mot « échec » peut procurer une sensation de peur, de tristesse ou de rejet. Tellement ce terme est entouré de connotations négatives. Mais, comme l’échec fait partie de la vie d’un sportif, il fait partie de la vie d’entreprise, comme de notre quotidien. Lorsque nous avons appris à marcher, nous ne nous sommes pas levés tout d’un coup. Nous sommes tombés à maintes reprises, et nous nous sommes relevés à chaque fois. Certaines chutes ont peut-être été plus douloureuses, mais nous nous sommes toujours relevés grâce à notre persévérance et notre ténacité.
C’est la persévérance qui permet de poursuivre ses efforts en dépit des difficultés jusqu’à l’atteinte de l’objectif fixé ou jusqu’à ce qu’il ne soit plus raisonnablement accessible.
La mesure dans laquelle nous décidons d’aller de l’avant et de poursuivre l’effort en dépit des obstacles, varie en fonction des personnes. Certains renoncent plus rapidement que d’autres. Dans certains postes, la persévérance constitue un élément clé. C’est notamment le cas pour les fonctions commerciales; les fonctions liées à la recherche qui demandent parfois des années avant d’obtenir un résultat utilisable, les sportifs en compétition, ….
Si vous pensez que vous ne faites pas preuve de suffisamment de persévérance; prenez le temps de réfléchir. Et prenez le recul de vous poser la question et comprendre pourquoi. Manquez-vous de ténacité dans certaines situations particulières (si oui, quand ?) ou de façon générale ? Qu’est-ce qui vous empêche de persévérer dans ces situations ? Est-ce que vous doutez de vos chances de réussir rapidement ? Manquez-vous d’affirmation pour réagir face aux personnes qui manifestent une forte dose d’opposition ou de critique à l’égard de vos propositions ? Manquez-vous de confiance en vous ? Vous n’êtes pas suffisamment soutenu ou apprécié et vous avez l’impression d’être seul.e face aux autres ?
En fonction de l’origine du manque de persévérance, cette compétence pourra être plus ou moins facile à développer. Le plus difficile est la volonté de le faire !
Quelques conseils pour y parvenir :
On peut commencer par analyser les moments et les situations où il y a un risque de renoncer. Sont-ils dus à un manque d’assertivité ou de confiance en soi ? Ou encore à un manque de préparation ? Quelles en sont les causes et comment y remédier ?
Discuter de ses objectifs ou de ses projets avec son entourage est une bonne façon de prendre ce recul. Pour y parvenir, une séance de brainstorming sur les obstacles que l’on peut rencontrer peut-être utile afin d’imaginer ensemble plusieurs solutions à envisager.
Il est plus facile d’exercer d’abord sa ténacité sur des choses que l’on estime importantes. Il s’agit d’établir clairement et en premier, les raisons pour lesquelles nous les trouvons importantes. Vous disposerez ainsi de plus d’arguments pour étayer votre projet.
Si vous ne pouvez pas résoudre tel ou tel problème par vous-même, des solutions pour débloquer la situation peuvent se trouver autour de vous : auprès des personnes de votre entourage qui possèdent les ressources et les connaissances, et qui peuvent vous aider.
Si vous connaissez des personnes qui ont atteint un objectif difficile, n’hésitez pas à leur demander comment ils ont réussi à persévérer en dépit des difficultés.
Vous pouvez tester votre ténacité en amenant des personnes de votre entourage à vous poser des questions critiques sur l’un de vos projets en cours. Vous découvrirez ainsi d’autres réticences et objections possibles et vous pourrez mieux vous y préparer.
Exemples :
N’oubliez jamais que de nombreuses personnes qui réussissent aujourd’hui ont connu l’échec elles aussi. Avant de connaitre le succès de Microsoft, Bill Gates par exemple a abandonné ses études à Harvard et a connu la faillite de sa première entreprise. Steven Spielberg a été refusé trois fois à l’école de théâtre et cinéma de l’University of Southern California. Lorsqu’il était enfant, Albert Einstein rencontrait de nombreuses difficultés à communiquer et à apprendre d’une manière traditionnelle. Il existe de très nombreux exemples d’échec avant la réussite…
Rester positif en se concentrant sur ses succès actuels. Et penser à ses futurs et nombreux succès à venir aide à avancer, et si c’était ça votre meilleur atout ?